Qu’on parcoure les sales de spectacles de toutes les villes françoises, on verra à quelles mains Thémis a confié son épée & sa balance, sur quels yeux l’intégrité a mis son bandeau : en cas de besoin, les actrices pourroient comme Ariadne fournir à Thésée le fil nécessaire dans ce labyrinthe. […] Une aussi grossiere indécence auroit dû frapper tous les yeux, si le théatre laissoit voir la lumiere de la raison & de la religion.
Son devoir aussi-tôt est de baisser les yeux, Et de n’oser jamais le regarder en face. […] Il seroit inutile de souiller cet ouvrage par un recueil des traits répandus à pleines mains dans toutes les comédies contre le mariage, on n’a qu’à ouvrir les yeux & les oreilles, on ne lira, on n’entendra que des horreurs sur cette matiere.