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317. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Je déteste surtout le tableau qui pendant toute la Tragédie est sans cesse devant mes yeux, de deux frères qui aiment Rodogune et qui nous présentent presque à la fois des traits d’un Héroïsme manqué, et d’une véritable faiblesse. […] L’amour, traité avec cette espèce d’inaction, ne fera jamais une grande impression sur les Spectateurs, soit pour l’instruction, soit pour le mauvais exemple ; ainsi ce que l’on peut faire de mieux, selon moi, est de ne jamais exposer aux yeux du Public une Pièce dont le fond et le dialogue ne présentent qu’une passion illicite, soit de la part de la Reine, soit de la part de la Duchesse ; quoiqu’elle ne porte pas de grands coups ni en bien ni en mal.

318. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Je vais vous les mettre sous les yeux, avec les réponses qu’on y a faites. […] Collier continue… Quel est l’homme raisonnable, qui puisse envisager, d’un œil tranquile, tant de désordres inouïs ? […] Enfin, aprés lui avoir mis sous les yeux tout ce qui a été dit depuis la page 62 jusqu’à 94. […] Je ne puis passer ici sous silence, un fait non moins frappant, que tout ce que j’ai eu l’honneur de vous mettre sous les yeux. […] Illicites & criminels, parce qu’on y loue le crime, & qu’on y met sous les yeux des spectateurs, l’intrigue la plus licencieuse, & la passion la plus criminelle.

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