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103. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33

Il est donc du devoir de la Comédie de présenter les vices tels qu’ils sont, & de ne s’occuper du ridicule, qu’en tant qu’il naît du fond des vices mêmes, & qu’il peut contribuer à en inspirer plus d’horreur. […] Je dis plus, une Comédie qui a beaucoup fait rire les Spectateurs a manqué son effet ; car c’est une preuve que l’Auteur aura pris du vice tout ce qu’il renfermoit de ridicule, & qu’il s’en sera tellement occupé, que les Spectateurs n’auront rien trouvé d’odieux ou de révoltant dans ce vice dont on vouloit cependant les corriger.

104. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

On entend par entre-Acte ce qui sépare, ce qui divise plusieurs Scènes qui se suivraient sans interruption : c’est un instant où le lieu de l’action cesse d’être occupé. […] Je ne veux pas pourtant dire que la Scène des Latins fut toujours occupée.

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