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402. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218

Substituons donc ces objets sacrés aux profanes, ces chastes délices aux impures, rappelons dans notre mémoire les jugements que Dieu a exercéd dans tous les siècles, soit en punissant les prévaricateurs de ses ordres, soit en récompensant ses fidèles serviteurs, et nous goûterons une consolation merveilleuse, parce que si la Cité de Babylone, mère des fornications de la terre semble prévaloir quelquefois contre Jérusalem la Cité sainte, ce n’est que pour augmenter l’éclat de leur couronne, et se voir condamnée elle-même à des supplices plus horribles avec tous ceux qui ont eu part à sa corruption.

403. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

D’après cela, voici le petit dilemme que nous proposerons au clergé gallico-romain ; nous lui dirons : Ou vous êtes conséquent dans l’application de vos lois ecclésiastiques sur les théâtres, ou vous ne l’êtes pas ; si vous êtes conséquent, vous excommuniez donc St Thomas, St Antoine, St Charles Borromée, St François de Sales qui approuvent le spectacle, et, par-dessus tous, le pape qui construit des édifices pour cet objet, et tient à sa solde des comédiens ?

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