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321. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Un Ecclésiastique à essence, à pâtes, à pommade, à flacon, à bonnes odeurs, est l’objet de la raillerie & du mépris de tout le monde, qu’on renvoie unanimement aux coulisses & aux foyers avec les Acteurs & les Actrices, dont ils grossissent la scandaleuse troupe. […] La sensation n’est que d’un moment, il faut y revenir sans cesse à flairer l’objet odoriférant. […] Des sons harmonieux réjouiront l’oreille, des objets agréables plairont aux yeux, des goûts délicieux flatteront les palais ; l’odorat aussi aura sa satisfaction propre, toutes les délices sont réunies dans le Ciel.

322. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Et en effet, la qualité de la couronne, le caractere des athletes qui combattent pour l’emporter, l’objet de la récompense, les juges qui doivent prononcer, tout est ici bien éloigné de la hauteur & du faste d’un Seigneur justicier. […] Nous le savons, ce prix est peu de chose ; Mais qu’à nos yeux l’objet en est flatteur ! […] Le menuët, trop ingénieux pour une paysanne, mais vrai & honnête pour une mere, dit : Un étang répete au sein de ses eaux ce verdoyant rameau où le pampre s’enchaîne ; un jour pur, un azur sans nuage l’y réfléchit : mais tandis qu’on admire cette onde où le ciel se mire, un zephir vient ternir la surface de la glace, d’un souffle il confond les traits, l’éclat de tant d’objets s’efface.

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