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83. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Dès que vous approuvez les Spectacles, d’où vient n’admettre ce nouveau genre qu’avec répugnance ? […] quelle source de nouveaux plaisirs ne découvre-t-on pas dans le Règlement proposé ? […] pouvez-vous donner à Dieu de nouveaux droits sur vous ? […] A cette époque, il dut se faire un nouveau changement dans les idées des hommes. […] Le Turc fut pour l’ancien monde ce que l’Espagnol est pour le nouveau.

84. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Supposons que les Acteurs, Actrices, Auteurs, amateurs, en un mot, le Sénat dramatique, par une révolution subite, soit revêtu de l’autorité souveraine, & forme une République ; que cette République veuille se faire un corps de législation selon l’esprit regnant de la scene, je dis que ces nouveaux Licurgues, ces nouveaux Solons, ces nouveaux Numas ne feront que ce qu’a fait Fréderic. […] Qu’un nouveau Tribonien fasse de même, qu’il compose un Code, un Digeste, des Institutes dramatiques, qu’il compile dans Moliere, Regnard, Poisson, Montfleuri, &c. toutes les sentences, les décisions, les maximes sur le mariage de ces grands Jurisconsultes, comme on a compilé celles de Papinien, d’Ulpien, de Paul, il n’en résultera sur ces articles que le Code Fréderic. […] Il établit une Eglise Anglicanne, dont il se fait le Chef ; sous prétexte de liberté de l’Eglise, il l’asservit davantage sons un nouveau maître.

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