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453. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Au reste ie vous coniure de n’interpreter sinistrement ce mien traicté que i’ay mis en lumiere soubs les auspices de ce nouveau Soleil & de ces sainctes festes de Noel, que seuls de toute la France vous prophanez par vos masquarades infames : ceste contree ainsi que l’Egypte fertile en tout enfante des monstres, i’entens ces monstres des masquarades, si est-ce pourtant qu’elle ne produict des basteleurs, les astres dominans n’en influent sur son climat, & n’en void-on de son creu rouler parmy la France : Chassons de nous ces bastelleries qui nous pourroiẽt desrober le tiltre d’honneur que nos deuanciers ont acquis & transmis iusques à nous : Les saincts Peres appellent les masquarades, mommeries, bastelleries, monstres, prodiges, prodiges dis-ie, car de mesme que Plin. l.

454. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Quoique le Poète ait la liberté de changer quelques circonstances de son Histoire, d’en supprimer une partie, d’en ajouter de nouvelles ; il ne lui est pas permis cependant d’altérer les événements principaux, et qui sont connus de tout le monde : Il n’est pas cependant obligé de suivre mot à mot la vérité de l’Histoire, pourvu qu’il ne la corrompe pas dans les points essentiels, et qu’il ne confonde point par des changements notables les idées du spectateur.

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