On avait vu avant lui, il avait lui-même donné des bals, ballets, mascarades, etc. où l’on dansait, chantait, récitait des vers ; Benserade en avait fait un grand nombre. […] Si c’est là de la bonne politique, ce n’est pas au moins de celle qui fait l’avantage ni du peuple ni du Souverain, et jamais le goût du théâtre n’entra dans le nombre des choses qu’ils ont dû souhaiter l’un et l’autre pour un utile gouvernement.
On peut donc dire que la Comédie n’a eu jusqu’ici parmi nous que le droit de se saisir de quelques défauts particuliers de peu de conséquence, dont le plus grand nombre des hommes est exempt, ou auxquels il n’est que médiocrement attaché, & qu’au-contraire elle a passé sous silence ceux qu’elle devoit combattre de toute sa force, & qu’il étoit le plus important de déraciner.