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452. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Les noms de Turenne, Maurice, la Moignon, Daguesseau, Bourdaloue, Massillon, ne furent jamais célébrés comme les adorables, les célestes Gaussin, Clairon, Dangeville, Vestris, le Kain, Brisart, etc.

453. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

La raison est que cõme l’idolatrie est une ombre & une fausse image de religion, par laquelle on rend les honneurs divins à des idoles de bois & de pierre : de même la comedie est une espece de religion payenne, par laquelle on rend aussi les honneurs divins à des idoles de chair & de sang, c’est à dire, à des hommes vicieux, & à des femmes débauchées, qui ont estés erigés en dieux & en deesses, sous les noms de Jupiter & de Saturne, de Mars, & d’Apollon, de Junon & de Venus : & comme tous les ouvrages portent ordinairement le caractere de l’esprit & du genie de leur autheur, n’y a-t-il pas raison de dire que la comedie est un veritable reste du paganisme, puisqu’elle n’a eu que les mêmes maîtres, & les mêmes autheurs que l’idolatrie, sçavoir les demons. […] Irenée appelle ce spectacle du nom d’homicide & de meurtrier, homicidale spectaculumL. 1. advers. hæres. c. 1.

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