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304. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Ce que dit Horace dans un endroit de sa fameuse Épitre à Mécène, qu’on qualifie du nom de Poètique, achevera de montrer qu’une Pièce de Théâtre n’est point toujours méprisable, quoique son stile soit très souvent bas & commun. […] Combien même est-il dans le monde de personnes sensées, qui disent que les titres mêmes des Opéras-Bouffons les révolte, & qu’elles ont peine à se résoudre d’aller voir représenter des Pièces qui portent sur l’affiche des noms tout à fait bas, tels que ceux de savetier, de bucheron &c. ?

305. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Les Comédies designées par le nom de Prétextates, où le sujet & les Personnages étaient pris dans l’état de la Noblesse, & de ceux qui avaient droit de porter la Toge-prétexte. 6. […] Les Comédies appelées d’un nom qui répond a notre bas-comique ; dont les Sujets & les Personnages étaient pris du bas-peuple, & tirés des tavernes : (tels sont plusieurs de nos Opéras-comiques) : les Acteurs y jouaient en robes longues, sans manteaux à la Grecque.

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