Des différens noms qu’elle eut chez les Grecs. […] Nos bons Gaulois se contentaient d’une sorte de divertissement entremêlé de danse & de discours satyriques ; ils donnaient à tout cela un nom que j’ignore. […] Lorsque la Paix permit aux Muses de respirer, le repos & les plaisirs amenèrent à leur suite la Comédie, si l’on peut appeller de ce nom le genre monstrueux qui délassa long-tems les Français. […] Tous ces différens noms ne désignent qu’un même homme, selon le sentiment de quelques Historiens.
Le parterre, dont ils sont le jouet, suffit pour apprendre à ces Abbés, qui n’en ont que le nom et qui le profanent, combien la religion, les mœurs et les bienséances réclament contre leur égarement. […] Ce Pape affecte de citer pour les Conciles l’édition du Jésuite Hardouin ; aurait-il cru que le nom et la robe de ce prodige d’érudition et de folie, mettrait quelque poids dans la balance auprès des mondains ? […] Il y avait à Alexandrie, sous le nom de Parabolani, une espèce d’Ecclésiastiques fort nombreux, qui n’avaient d’autre fonction que de veiller et de soigner les malades, surtout les pauvres, à peu près dans le goût de nos Sœurs grises, qui vont leur porter le bouillon, et dans celui des compagnies de Pénitents blancs, noirs, gris, bleus, rouges, jaunes, etc., établis dans les provinces méridionales de France, qui vont chaque semaine visiter les pauvres malades. […] L’Abbé de Brueys débitait ses pièces sous le nom de Pélaprat ; cet Abbé, provincial, rougissait du moins de ses ouvrages, les Abbés de Paris se moquent de ses scrupules, etc.