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242. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Les comédiens eux-mêmes en sentent si bien la vérité, que les plus estimés, comme le fameux Baron, s’éloignent le plus possible du ton de la scène pour revenir au naturel. […] En effet, il faut au théâtre passer les bornes de la nature, changer les portraits, outrer les passions, forcer sa voix, parce que tout étant vu dans le lointain, il faut par une sorte de perspective que tout soit au-dessus de la grandeur naturelle, pour arriver à l’œil du spectateur dans son point de vue. […] Le naturel, la naïveté même qui déclare ses sentiments sans art et sans détour, peut être respectueuse.

243. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

je soutiens qu’elle est si naturelle à l’homme qu’il lui était impossible de ne pas la trouver. […] C’est lui-même qu’elle anime ; il lui suffit de le faire s’èxprimer au naturel, tantôt avec véhémence, tantôt avec lenteur, selon les passions qui l’agitent. […] Ceux qui remportaient la victoire, se réjouissaient sûrement de leur bonheur ; il est encore naturel que le chant se soit alors présenté, puisqu’il est l’èxpression de la joye.

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