On se plaît dans les jardins émaillés de fleurs, dans la richesse des habits, la somptuosité des meubles, la magnificence des bâtimens, un coup de sifflet en fait dans un instant le pompeux étalage ; l’art & la nature me prodiguent à l’envi leurs chef-d’œuvres. […] Elle faisoit verser des larmes ; c’étoit le cri de la nature, l’expression des sentimens. […] Cette double chimère de la nature & du besoin de l’amour a été combattue par divers Auteurs.
C’est tromper la foi publique, c’est démentir la nature, c’est une espèce de sacrilège abominable : Mendacium fidei, mendacium naturæ, sacrilegium abominabile. […] La nature doit l’emporter sur la mode : Major est natura quàm patria. […] Qu’à l’égard des deux demi-heures pour toute danse & divertissement, leur privilège ne fixoit le temps, & ne devoient les privilèges être restraints, mais plutôt élargis : choses favorables sont ampliées, & les odieuses amoindries ; qu’on leur seroit souvent fraude par les maris parties adverses & infestes, & seroient obligés de porter une horloge de sablon sur le buffet, ce qui seroit cas absurde & ridicule ; que quelquefois il est permis de déguiser son nom, quand le mari s’approche, tournoye, s’enquiert qui il est, pour éluder ledit mari ombrageux ; que le masque de sa nature est sujet à déguisement ; quand aux varlets & bâtons, protestent les défendeurs de nulle vouloir injurier, mais les portent pour eux défendre par la ville de ceux qui voudroient les détrousser ; que l’épée vêtue de velours a bonne grace avec le masque, &c.