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269. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

« Quand les amusements sont indifférents par leur nature, […] c’est la nature des occupations qu’ils interrompent qui les fait juger bons ou mauvais ; surtout lorsqu’ils sont assez vifs pour devenir des occupations eux-mêmes, et substituer leur goût à celui du travail. »eu Rien de plus sage assurément que ce que vous dites ; et les spectacles devraient être proscrits s’ils entraînaient l’inconvénient que vous leur reprochez. […] Vous vous trompez, si vous croyez les spectacles préjudiciables « par la nature des occupations qu’ils interrompent. » Il est non seulement bon pour occuper des oisifs et des paresseux qui n’interrompent leurs occupations que parce que le travail leur déplaît ; mais il est bon encore pour amuser les gens sages et laborieux, parce que le spectacle est en effet un délassement, et que le plaisir qu’il procure n’altère les forces ni du corps ni de l’esprit, comme la plupart des autres plaisirs que vous indiquez. […] Est-ce que la nature du climat changerait cet antidote en poison, et ferez-vous concevoir à quelqu’un que ce qui peut arrêter les progrès des mauvaises mœurs d’un côté puisse en être le principe ailleurs ? […] Cette loi, j’en conviens, est terrible ; elle est même injuste en un sens, puisqu’elle semble lier les mains de l’agresseur vis-à-vis de l’offensé : mais c’est dans cette injustice même que consisterait son efficacité ; c’est un remède violent, mais que la nature du mal obligerait d’employer.

270. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16

Tavernier ne nous apprend pas quelle est la nature de ces Piéces.

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