que sont ces scènes irréligieuses qu’on dit nécessaires au rôle, que des extraits de ce qu’il y a de plus séduisant dans les mauvais livres ? […] Souffrirait-on à la Cour, tolérerait-on dans un Etat policé, dans la plus libre République, qu’on parlât des Princes, des Parlements, des Etats généraux, des maximes de l’Etat, comme l’on parle de Dieu, des Ministres, de son Eglise, de la morale évangélique, sur nos théâtres, sous prétexte de quelque rôle nécessaire à la pièce ?
Voici les principes nécessaires pour décider cette question. […] Il n’est pas nécessaire de dire que ceux qui le représentent, sont à plus forte raison enveloppés dans l’anathème : « Qui die solemni, omisso ecclesiastico conventu, ad spectacula vadit excommunicetur. » Ce canon est rapporté par Yves de Chartres (Pag.