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275. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

N’est-il pas vrai que si Harpagon ne refusait pas à son fils jusqu’au nécessaire ; s’il ne portait pas la lésine jusqu’à l’envoyer boire une verre d’eau fraîche à la cuisine, quand il se trouve mal en sa présence, et cela d’un ton à faire croire que ce Vilain a même regret à cette dépense ; n’est-il pas certain en un mot que s’il n’était pas un monstre dans la société son fils ne commettrait pas les fautes qu’il commet et que ce père indigne de l’être en est le premier auteur ? […] Si cependant parmi les arguments que j’ai négligés il s’en trouve quelqu’un qui vous paraisse plus puissant que ceux que j’ai attaqués, et si vous vous imaginez que j’ai évité prudemment d’y répondre, désabusez-vous : ils m’ont paru tous également faciles à vaincre, et je ne refuserai point de rentrer en lice si vous le jugez nécessaire : vous n’aurez qu’à m’en indiquer la nécessité.

276. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

» Ils se sont avisés Monsieur d’instruire la jeunesse dans la langue latine qui est nécessaire pour les plus justes emplois des hommes, et de donner aux enfants une traduction pure et chaste d’un Auteur qui excelle dans la pureté de cette langue. […] L’un traduit un Auteur pour l’instruction des enfants qui est un bien nécessaire, l’autre fait des Comédies, dont la meilleure qualité est d’être inutiles.

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