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115. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

Philippe de la Villenie, artiste du théâtre de la Porte Saint-Martin, mort à Paris, le 15 octobre 1824, d’une attaque d’apoplexie foudroyante. […] Cet acte de fanatisme a fait naître de nombreuses réflexions, et les qualités recommandables que Philippe unissait à la vertu de la bienfaisance qu’il pratiquait sans ostentation, repoussent les calomnies que des hypocrites, qui foulent à leurs pieds la charité chrétienne, se sont permis de débiter sur les circonstances de la mort de cet acteur.

116. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Il voulut voir les corps morts de Cailux & de Maugiron, les baisa tendrement, fit couper leur blonds cheveux, qu’il garda précieusement, & leur ôta les pendans d’oreille qu’il leur avoit donnés & attachés de ses propres mains. […] Quand une fois la vieillesse, la maladie, la mort, le dégoût du public, ont moissonné ces belles fleurs, on ne peut plus, comme les pieces du vieux Corneille, les remettre sur la scene. […] Une passion violente le transporte à la vue de ce qu’on étale à ses yeux ; il donne des fêtes, se livre à la joie, se prépare au dernier crime ; enseveli dans l’ivresse, il reçoit le coup de la mort. […] Mais porte-t-on moins dans leur ame le coup de la mort éternelle par les péchés qu’on fait commettre ? […] Son brillant triomphe, une armée détruite, un Général mis à mort, Béthulie enrichie de ses dépouilles, les applaudissemens, l’admiration, la reconnoissance de toute la nation, que de chaîne pour la retenir dans le monde, & y cueillir les fruits de ses victoires !

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