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277. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Mais nous connaissons l’austérité de votre Morale.

278. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Il pousse quelque temps fort à propos cette excellente morale, et conclut enfin en disant au Cagot par forme de conseil : « Ne serait-il pas mieux qu’en personne discrète vous fissiez de céans une bonne retraite ?  […] Elle répond en biaisant : il réplique en pressant : enfin, après quelques façons, elle témoigne se rendre ; il triomphe, et voyant qu’elle ne lui objecte plus que le péché, il lui découvre le fond de sa morale, et tâche à lui faire comprendre qu’« il hait le péché autant et plus qu’elle ne fait » ; mais que dans l’affaire dont il s’agit entre eux, « le scandale en effet est la plus grande offense, et c’est une vertu de pécher en silence » ; que quant au fond de la chose, « il est avec le Ciel des accommodements ». […] Il est certain que la Religion n’est que la perfection de la Raison, du moins pour la Morale, qu’elle la purifie, qu’elle l’élève, et qu’elle dissipe seulement les ténèbres que le péché d’origine a répandues dans le lieu de sa demeure : enfin que la Religion n’est qu’une Raison plus parfaite. […] C’est ce que je vous ferai voir plus clair le jour, quand vous voudrez : car comme il faut pour cela traiter à fond du Ridicule, qui est une des plus sublimes matières de la véritable Morale, et que cela ne se peut sans quelque longueur et sans examiner des questions un peu trop spéculatives pour cette Lettre, je ne pense pas devoir l’entreprendre ici.

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