Le revenu de l’ancien clergé de France, tant séculier que régulier, se montait, avant la révolution, à la somme de 121.235.496 f. ; on pourrait, sans crainte d’erreur, le porter à 135 millions, attendu qu’on a pris pour base les tarifs des évêchés et abbayes, selon la taxe en cour de Rome, et qu’il est notoire et avéré, que pour amoindrir cette redevance au Saint-Siège, on évaluait les revenus des évêchés et abbayes au plus faible taux. […] Le personnel de l’ancien clergé de France, était, avant la révolution, de 412.419 individus des deux sexes ; il se monte aujourd’hui à environ 50.000 ecclésiastiques de tout âge ; et le nombre de religieuses existantes est d’environ 19.000, au lieu de 82.580, qu’on comptait avant 1789.
Dans le Médoc seul, il y avait des cures dont le revenu annuel montait à plus de 15.000 f.) […] Les jésuites se montaient au nombre d’environ… 3.000 1.500.000 2°. […] Cent quinze abbayes d’hommes en règles, et presque toutes de nomination royale, et qui étaient encore des ordres de Saint Augustin, Saint Benoît, Citeaux, Prémontré et Feuillants : elles avaient un revenu de, 1.410.000 pour supplément en droits casuels, 90.000 … 1.500.000 Le nombre de religieux des abbayes citées aux articles 2, 3 et 4, se montait à 8.945 … 5°.