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213. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Mais comme dans ce denouement il ne s’agiroit pas seulement de lui, mais du sort de l’Empire, après nous être mis à la place de Titus, mettons-nous un moment à la place des Romains, qui vont être privés du bonheur dont ils espéroient jouir sous son regne. […] Le Comédien avant que d’entrer sur la scene n’éprouvoit pas les mouvemens qui agitent l’ame de Brutus, ou de tel autre personnage qu’il représente ; mais au moment qu’il commence à entrer en action, il les ressent tous successivement, ainsi que tout autre artiste imitateur : ces affections deviennent pour lors les siennes.

214. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Ayez la bonté de m’entendre, ô Sage, quique vous soyez, & moderez un moment vôtre zéle. […] Voyons donc un moment ce qu’elle est. […] En effet supposons pour un moment que dans ce jardin enchanté on établisse une Ecole, non pas Platonicienne, telle que l’Histoire nous la peint dans les jardins ombragés d’Academus ; mais Epicurienne, telle qu’avant Epicure même on l’auroit pû voir dans les jardins suspendus de Semiramis.

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