Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut rendre aimable ; c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que par des combats, qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes.
Le Seigneur fournit aux frais de la fête & se met à table avec eux & de même au Rosier. […] Le Supérieur des Bénédictins & le Curé, après la Messe, procéderent au scrutin : chacun mit son billet sur l’Autel dans une boëte, les deux nommées ci-dessus réunirent le plus grand nombre de suffrages, le Curé les proclama à l’issue de Vêpres & on commença la cérémonie. […] On fit monter la Rosiere dans le Sanctuaire & Mr. le Maire de Besançon lui mit la couronne sur la tête & lui présenta prix & la croix d’or ; la foule & les acclamations étoient étonnantes.