/ 638
443. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Toutefois de peut de noise dans ces matieres de bagatelle, faisons une proposition moins contestable & plus utile, & demeurant d’accord de l’avantage que les Anciens peuvent avoir sur les Modernes, tâchons au moins par nos travaux de nous mettre en estat de leur pouvoir disputer la gloire d’un si noble & si loüable secret de plaire. […] Combien de fois sur ces morceaux de Vers, mais le voicy, mais ie le voy : que nos Autheurs par un miserable entestement de leurs pretenduës regles, ne manquent point d’employer pour lier leurs Scenes, combien de fois dis-je, a-t’on pris pour un Comedien & pour le Personnage qu’on attendoit, des hommes bien-faits & bien mis qui entroient alors sur le Theathre, Theathre, & qui cherchoient des Places après mesme plusieurs Scenes des-ja executées ?

444. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Afin que nous expliquions ce point avec plus de clarté, il faut aller jusques au fondement, et supposer ce principe qui est incontestable, qu’on ne peut se mettre dans le danger de pécher sans faire tort à sa conscience, et qu’on est indispensablement obligé de fuir toutes les occasions qui peuvent porter au mal. […] Propter speciem mulieris multi perierunt, et ex hoc concupiscentia quasi ignis, exardescit. » Et si après ces autorités expresses nous passons aux exemples que la même Ecriture nous met devant les yeux ; celui de David est terrible, et capable de faire trembler les âmes les plus pures, les plus mortifiées, et les plus saintes.

/ 638