Je trouve cette maxime bien conçue et fort spirituelle ; et de plus, le succès m’en paraît infaillible.
Il faut que les passions qu’on y représente aient quelque chose de fort, de vif et de touchant, afin qu’elles puissent exciter dans l’âme l’effet que l’on prétend ; afin que les sujets que l’on choisit puissent plaire, ils doivent être conformes à la disposition de la plupart des spectateurs qui sont des personnes du monde qui en ont les maximes et l’esprit. […] L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnête dans ce qui fait la matière de la Comédie, par des discours profanes, pleins de dogmes et de maximes Païennes ; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente, on profane au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle. […] [NDA] Ibid. c. 26. « Atque hinc maxime intelligunt factum Christianum de repudio spectaculorum. […] [NDA] Basile, Homil. 4. in Exaem., initio [Basile, 4e homélie sur l’Hexaemeron, au début]. « Tanta aviditate inhiant exaudiendis cantiunculis in mollitiem diffractis, ad morum quoque corruptelam quam maxime proficientibus, et quae nullum non genus effrenis lasciviae animis ingenerent auditorum, ut nullo unquam neque sine, neque modo illis exsatientur.