Dans presque toute la terre, les femmes se coëffent en cheveux : c’est la coëffure naturelle ; mais grace à l’inépuisable fécondité de leur vanité, la maniere de se coëffer est infiniment diversifiée. […] Chaque Nation a sa couleur propre, du moins, quelque nuance qui la distingue, ainsi que la maniere d’arranger les cheveux. […] Elles avoient une adresse singuliere à s’habiller, à se coëffer, à se plaindre d’une maniere lugubre ; à se donner l’air le plus triste, pour mieux jouer la douleur.
Cette idée bien plus ancienne que lui, & généralement reçue, il l’a mise en beaux vers latins ; il n’est coupable que de l’avoir rendue trop naturellement & d’une manière dangereuse, il n’auroit pas dû prêter son pinceau à la volupté, mais il n’en est pas le créateur. […] Un trait fort plaisant que l’ivresse du théatre peut seule inspirer après de longues dissertations sur l’esprit de révolte qu’inspire le Calvinisme, & qui a fait couler tant de sang en France, en Angleterre, en Hollande après de si grandes leçons de politique sur la manière de prévenir les révoltes, ce que personne n’iroit chercher dans un roman fait par une femme ; l’Auteur fait à sa manière le portrait de trois hommes célèbres qui ont joué les premiers rôles dans les guerres de religion : Cromvel, le Prince d’Orange & l’Admiral de Colligni, & détaille leurs bonnes & mauvaises qualités.