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158. (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84

Les personnes qui les donnent, presque toutes débauchées, ou prêtes à le devenir, emploient jusqu’à l’indécence la plus outrée, soit dans leurs gestes, soit dans leur manière de se présenter, pour s’associer des complices de leurs crimes et de leurs impudicités. […] Rien n’y sert qu’à la ruine des Chrétiens, et la vertu même n’y est représentée que d’une manière à la rendre ridicule : aussi voyons-nous qu’il n’y a point d’examen de conscience où l’on ne mette au nombre des actions contraires à la pureté, l’assistance aux Spectacles ; aussi voyons-nous que tous les Confesseurs qui remplissent les devoirs de leur ministère, et qui ne délient les pécheurs que lorsqu’il faut les délier, refusent la grâce de l’absolution à tous ceux qui fréquentent les Théâtres. […] Ne nous dites pas que les Théâtres sont aujourd’hui châtiés, de manière qu’il n’y a nul risque à les fréquenter. […] Combien de fois ne vous a-t-on pas entendu dire que des objets présentés d’une manière indécente et grossière, étaient mille fois plus propres à vous dégoûter du vice, qu’à vous y attacher ! […] L’humanité ne consiste ni dans des pleurs ni dans des soupirs ; mais dans des actions qui soulagent le malheureux, dans des manières qui le consolent, dans des encouragements qui l’empêchent de s’abattre, et qui le tranquillisent.

159. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190

Mais dans ma maniere, & le Cavalier & le Cheval ont differantes choses à observer, & quelque rein, quelque force qu’ait le Coursier, il est obligé à deux efforts qui l’ébranlent, & par où il déconcerte son Cavalier.

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