Les personnes qui les donnent, presque toutes débauchées, ou prêtes à le devenir, emploient jusqu’à l’indécence la plus outrée, soit dans leurs gestes, soit dans leur manière de se présenter, pour s’associer des complices de leurs crimes et de leurs impudicités. […] Rien n’y sert qu’à la ruine des Chrétiens, et la vertu même n’y est représentée que d’une manière à la rendre ridicule : aussi voyons-nous qu’il n’y a point d’examen de conscience où l’on ne mette au nombre des actions contraires à la pureté, l’assistance aux Spectacles ; aussi voyons-nous que tous les Confesseurs qui remplissent les devoirs de leur ministère, et qui ne délient les pécheurs que lorsqu’il faut les délier, refusent la grâce de l’absolution à tous ceux qui fréquentent les Théâtres. […] Ne nous dites pas que les Théâtres sont aujourd’hui châtiés, de manière qu’il n’y a nul risque à les fréquenter. […] Combien de fois ne vous a-t-on pas entendu dire que des objets présentés d’une manière indécente et grossière, étaient mille fois plus propres à vous dégoûter du vice, qu’à vous y attacher ! […] L’humanité ne consiste ni dans des pleurs ni dans des soupirs ; mais dans des actions qui soulagent le malheureux, dans des manières qui le consolent, dans des encouragements qui l’empêchent de s’abattre, et qui le tranquillisent.
Mais dans ma maniere, & le Cavalier & le Cheval ont differantes choses à observer, & quelque rein, quelque force qu’ait le Coursier, il est obligé à deux efforts qui l’ébranlent, & par où il déconcerte son Cavalier.