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33. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

parler le langage du vice, en prendre les allures, en peindre les horreurs, en excuser les excès, en inspirer le goût, en faire sentir les mouvements, en ouvrir l'école, en donner des leçons, l'ériger en vertu, tromper, aveugler les hommes, fixer leur attention sur des objets méprisables et criminels, effacer les idées des biens et des maux éternels, pour ne mettre le bonheur ou le malheur que dans le succès ou les obstacles de la passion, s'en faire un art, un métier, un état de vie, y consacrer tous ses talents, ses moments, ses forces, sa santé ! […] Jugeons de l'arbre par le fruit : on pleure les malheurs d'un Héros imaginaire, et on ne jettera pas un regard de compassion sur les malheurs réels d'une foule de pauvres et de malades qui périssent de misère. […] C'est bien pis que la représentation de vos malheurs. […] Le brodequin et le cothurne ne sont pas moins opposés à l'Evangile qu'à Zénon ; le plaisir est le mobile du cœur, la source de ses égarements et de ses malheurs ; le devoir de l'homme est de réformer ce goût dépravé, par l'amour des biens spirituels et la soumission à son Dieu : « Gustate, et videte quoniam suavis est Dominus.

34. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

Son accusateur prétend prouver que ce prêtre a spéculé sur les malheurs d’une auguste victime de la révolution7, et qu’au moyen d’un faux matériel, il en a tellement imposé, qu’il est parvenu d’abord, à certaines époques, de ramasser à son profit d’abondantes aumônes ; et profitant d’un crédit usurpé, il aurait enfin obtenu l’une des meilleures cures de Paris, qui n’aurait dû être confiée qu’aux talents et à la science, unis à la vertu. […] Mémoires secrets et universels des malheurs et de la mort de la reine de France, par M.

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