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221. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

La fin de la Tragédie est de nous intéresser par des émotions de terreur & de pitié, purgées de ce qu’elles ont de trop dur ou de fâcheux, quand les malheurs sont réels ; & la fin de la Comédie est de corriger les mœurs. […] Cet Auteur, tout consacré qu’il fut à ce genre d’ouvrages, duquel il avoit eu le malheur de faire dépendre sa fortune, a du moins laissé échapper ce qu’il en pensoit. […] La Cour abandonna ces divertissemens, où il arrivoit toujours malheur ; & on les vit remplacés par les jeux de Théatre & les Ballets, où le Roi, les Princes & les Seigneurs étoient Acteurs : mais ce n’étoit que des fêtes extraordinaires, qui n’avoient lieu que dans des événemens qui rassembloient à la Cour les personnes d’état à y paroître.

222. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Si ce malheur lui arrivait s’il se voyait chassé avec ignominie, ce ne serait point une preuve de son peu de mérite.

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