Vous parleriez sérieusement et avec Eloge de ces anciens Romains qui savaient cultiver la terre, et conquérir les provinces, que l’on voyait à la tête d’une armée après les avoir vus à la queue d’une Charruev ; et vous vous moquez d’un Chrétien qui a bêché la terre avec la même main dont il a écrit les Vies des Saints, et les Traductions des Pères. Vous ne sauriez voir sans rire un homme véritablement Chrétien, véritablement humble, et qui a cette véritable science qui n’enfle point et qui n’empêchait pas l’Apôtre de travailler aux ouvrages des mains et de prêcher l’Evangilew.
L’uniformité du style, la répétition fréquente d’expressions singulières, l’adoption des mêmes idées, et sa propre lettre, font connaître évidemment que le tout est l’ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu dans la première assemblée, du moins il y a avoué avoir vu et retouché les Mémoires à consulter, et autres pièces, avoir écrit le tout de sa main, et avoir corrigé les épreuves. […] « La nation et la religion doivent à l’envi former l’éloge de cette femme forte qui seule prend en main la défense du citoyen fidèle.