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247. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

Sophocle n’est pas moins religieux qu’Euripide en de pareilles occasions ; et l’on dirait qu’il avait appliqué aux Poètes et à ceux qui travaillaient pour le Théâtre, la belle leçon que lui fit un jour Périclès, en parlant des Magistrats, « qu’il fallait qu’ils eussent non seulement les mains nettes ; mais encore la langue pure, et les yeux chastes d. » C’est ainsi que ces Poètes en ont usé.

248. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Les étonnantes révolutions, & les affreuses dévastations qui ont tant de fois changé la face de ce beau pays, & malgré tous les anathêmes de l’Eglise, à laquelle pourtant il est, & doit être, & par intérêt & par réligion, plus soumis que tout autre ; mais la volupté en est la divinité dominante : aussi est ce le seul pays chrétien où la prostitution publique soit ouvertement tolérée par les loix & les magistrats ; car quoique Paris & Londres ne soient pas moins corrompus que Naples, Venise, & peut être dans le fond le soient encore d’avantage, les loix n’y ont pas encore déchiré le voile de la pudeur, jusqu’à protéger les lieux infâmes.

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