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194. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Faudra-t-il réduire les faibles honoraires de nos Magistrats, ou nous ôterons-nous pour cela toute ressource au moindre accident imprévu ? […] A Dieu ne plaise que je croie nos sages et dignes Magistrats capables de faire jamais une proposition semblable ; et sur votre propre Article, on peut juger assez comment elle serait reçue. […] Les Magistrats leur en imposeront : soit. Mais ces Magistrats auront été particuliers ; ils auront pu être familiers avec eux ; ils auront des enfants qui le seront encore, des femmes qui aimeront le plaisir. […] [NDA] A chaque corps de métier, à chacune des sociétés publiques dont est composé notre Etat, préside un de ces Magistrats, sous le nom de Seigneur-Commis.

195. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Les acteurs sont de toutes les conditions, guerrier, prêtre, moine, magistrat, artisan, courtisanne, honnête femme, veuve, &c. […] Ce qui est aussi peu croyable & plus indécent, un conseiller au parlement, M.F.C.D.L.P.D.T., oubliant ce qu’il doit au public & à lui-même, a composé, fait jouer, donné au public, & débiter sous son propre nom cette absurde folie ; un autre magistrat chargé de la librairie, l’a approuvée & permis d’imprimer.

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