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376. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

Les Préteurs et les Ediles, chargés des lois des théâtres, avaient droit, ainsi que les Consuls et tous les autres Magistrats chargés de la police, de faire fustiger les Comédiens, sans autre forme de procès, partout où ils les trouvaient coupables de quelque faute, de même que les maîtres avaient la liberté de châtier leurs esclaves.

377. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Comme tous ces Saints ont exprimé dans les mêmes termes un sentiment qu’ils avaient pris d’Albert le Grand leur Maître, et que c’est l’autorité de saint Thomas qu’on fait sonner plus haut ; arrêtons-nous-y pour voir si en effet il autorise les Comédies telles qu’on les joue à présent. […] Un personnage à faire, occupe tout entier celui qui en est chargé ; il remplit tout son temps, et ne souffre plus qu’il soit le maître de son imagination, pour l’arrêter à point nommé : Si un Acteur a le personnage d’un Amant disgracié, ou d’un autre qui réussit dans ses poursuites ; il y pense jour et nuit ; il songe aux moyens de s’exprimer d’une manière vive et touchante : et pour cela, il faut qu’il ressente des mouvements et des passions que nous n’oserions même admettre dans notre esprit pour un moment avec une attention volontaire, sans nous croire coupables devant Dieu.

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