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314. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Aussi, malgré tout l’art d’un si grand maître, cette Pièce me paraît toujours non seulement hors d’état d’être représentée telle qu’elle est sur le Théâtre de la réforme ; mais de plus, je ne crois pas possible de la corriger, quand même je connaîtrais quelqu’un d’assez hardi pour réformer M.

315. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Ces arts ne leur sont point enseignés par des maîtres, mais leur passent, pour ainsi dire, par tradition. […] Je dis premièrement que, si c’est une mauvaise chose que l’odeur du tabac, c’en est une fort bonne de rester maître de son bien, et d’être sûr de coucher chez soi. […] Omar emporté par son fanatisme ne doit parler de son maître qu’avec cet enthousiasme de zèle et d’admiration qui l’élève au-dessus de l’humanité. […] En voulant censurer les écrits de nos maîtres, notre étourderie nous y fait relever mille fautes qui sont des beautés pour les hommes de jugement. […] Il se peut que les Valets ne soient plus que les instruments des méchancetés des maîtres, depuis que ceux-ci leur ont ôté l’honneur de l’invention.

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