» Les Grecs, par une conduite honteuse, à la vérité, mais conséquente, bien loin de regarder les Comédiens comme infâmes, les élevaient quelquefois aux honneurs, ne croyant pas pouvoir mépriser des hommes dont le métier honorait les Dieux : « Græci turpiter quidem, sed Diis suis omnino consequenter. » Ce qui devait faire sentir combien ces Dieux étaient méprisables qui se croyaient honorés de la représentation de leurs crimes : « Quomodo non detestandi Dii qui inter honores sua celebrari flagitia poscerent ? […] Vous avez bien fait de mépriser tous ces histrions, éveillez-vous entièrement, sentez que la divine Majesté ne peut être honorée par un métier qui déshonore ceux qui l’exercent, qu’on ne verra pas dans le ciel ces Dieux dont les adorateurs ne sont pas reçus au nombre de vos citoyens. […] Vous honorez donc le vice, non la nature ; vous donnez, non à l’homme, mais à un métier infâme : « Non homini donas, sed arti nequissimæ ; honoras vitium, non naturam. » (Psalm.
Il est vrai qu’en cet endroit de sa seconde partie, après un fort long discours où il condamne amplement le jeu de dés, il vient à d’autres matières, par exemple à plusieurs métiers, et enfin à celui des histrions, qu’il approuve Ibid.