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224. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Que penseront nos neveux, s’ils apprennent que quand des acteurs & des actrices avoient mérité d’être punis, (le Kain, la Clairon) ils avoient jusque dans leur prison, une espece de cour, (à l’Abbaye de Saint-Germain) que leur maladie, (Molé) cause la plus vive tristesse, que leurs confreres ne pouvoient ouvrir la scéne qu’auparavant ils n’eussent dissipé nos allarmes par des nouvelles consolantes. […] Mais ce Procureur général du Parlement de Bretagne, que des entreprises dangereuses, & des disgraces méritées ont rendu trop célebre, se trompe en disant que des analises de Racine échaufferoient l’imagination, ce seroit plutôt le moyen de la réfroidir.

225. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Mais quoi, le plus grand des hommes n’a t il pas mille autres vertus, qui méritent la préférence, si même c’est une vertu pour l’ambassadeur du Très Haut, qui doit faire honneur à son ministere par l’air de dignité avec lequel il le remplit ? […] Les triomphes de la pureté ne sont pas moins brillans que ceux de la foi, & ne méritent pas moins la lumiere éternelle.

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