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42. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Qu’on ne me donne que des Comédiens habiles, je rendrai justice à leur mérite ; mais je n’éleverai ni ce mérite au-dessus de lui-même, ni la profession aux nues. […] C’est comme Domestiques de la Maison du Roi, qu’ils en sont gagés ; & cette qualité, la plus belle qu’ils ayent, n’a rien qui leur mérite le titre d’Homme à talents. […] S’ils étoient bons, ils étoient applaudis ; ces applaudissemens devoient inspirer du goût pour leur profession ; mais cela étoit contre l’esprit de la loi, qui ne vouloit pas qu’on s’exagérât le mérite des Acteurs.

43. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20

On en voit dont une idée burlesque, une musique légère & brillante, font le principal mérite ; on en voit dans lesquels l’esprit & la plus fine galanterie nous séduisent tour-à-tour. […] Le Drame chantant & comique dont le genre est un peu relevé, dans lequel on introduit des choses, de la délicatesse dans l’expression & dans les Personnages, un Dialogue passable, d’une certaine étendue ; mérite d’être décoré du titre de Comédie-mêlée-d’Ariettes.

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