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29. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89

Aura-t-on de la peine à croire, que long-tems avant cet Auteur, on ne se soit joué dans des couplets malins de ceux qui méritaient la risée publique, ou dont le mérite éxtiait l’envie ? […] Quel mérite trouve-t-on à remplir une Pièce de bouffonneries sans vraisemblance, d’actions èxtravagantes ? […] Ne peut-on pas les soupçonner d’agir par envie, & de chercher à rabaisser le mérite des Ecrits immortels qu’ils ne voient qu’avec chagrin, parce qu’ils n’en sont pas les Auteurs ?

30. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Cet amas de comédies a-t-il grossit le trésor de ses mérites ? […] On vient de renouveller ce miracle & avec le même succès, en faveur des Troubadours, qui le mérite aussi peu, peut-être moins. […] Cependant le théatre germanique ne le mérite pas toujours ; les pieces régulieres & décentes de Métastasio y sont bien accueillies. […] Pour faire sentir le peu de mérite que donne la richesse, dont tout le monde est enthousiasmé, il vit venir le cheval d’Alcibiade dont tout le monde admiroit la beauté. […] Tissu d’extravagance & de libertinage qui ne mérite que l’indignation des honnêtes gens.

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