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79. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

La plus sainte des lois ; ah ! […] C’est ici Melpomène et les Lois, Didon et les Psaumes de David, le Chrétien et l’Auteur galant, qui, fort étonnés de se trouver sous le même toit, voudraient se réconcilier, et après avoir débité leurs raisons, ne savent comment s’y prendre. […] Et toi vengeur des lois, toi mon sang, toi Brutus ! […] Que n’ai-je pu ranger la Grèce sous ses lois, Et détruire l’orgueil et l’empire des Rois ! […] Je ne sais si l’Abbé Pellegrinad a eu part à ces pièces, mais leurs noirceurs conviennent aussi peu à l’état de l’un qu’au sexe de l’autre, aux lois d’une bonne politique, qu’à celle d’une saine morale.

80. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Thomas remarque aussi que les lois humaines ne sont pas tenues à réprimer tous les maux. […] Nous répondrons que ce n’est point d’après ces exemples, mais d’après les lois que nous devons nous conduire ; « or, ni le temps, ni la dignité des personnes, ni les priviléges des pays, ne peuvent prescrire contre la loi de Dieu. […] Quand on tente la justification du théâtre, dit d’Aubignac, on a contre soi l’infamie dont les lois ont noté les comédiens. […]  » A l’occasion de la loi sur la police des théâtres, nos chambres législatives retentirent des mêmes plaintes*. « Les grandes, les belles productions, dit M. […] Quatrième fait. — Les lois ecclésiastiques et civiles ont de tout temps noté d’infamie les comédiens et les comédiennes.

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