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298. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Gresset dit : qu’il voit sans nuages et sans enthousiasme que les Lois sacrées de l’Evangile et les maximes de la Morale prophane, le Sanctuaire et le Théâtre sont des objets absolument inalliables. […] La rigueur d’une loi dont l’extension est absurde ne les empêchera plus de nous rendre la justice qui nous est due. Je sais bien, comme le dit l’Auteur du Tableau du siècle, que cette loi ne subsiste que par Politique et qu’elle n’est destinée qu’à réprimer le goût que la Noblesse la plus distinguée pourrait prendre pour les Comédiennes, ce qui occasionnerait des mésalliances très fréquentes absolument opposées aux vues de la Politique sur la solidité des fortunes et la splendeur de la Noblesse.

299. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

serviteurs de J.C. vous catéchumènes, qui désirez d’être bientôt unis à lui par le baptême, et vous chrétiens qui l’avez déjà confessé en participant à ses mystères ; apprenez par les régles de la foi, par les principes de la vérité, et par les lois de la discipline, l’obligation où vous êtes de renoncer au plaisir des spectacles, de même qu’aux autres folies du siècle. […] j’aie montré jusqu’ici que l’idolâtrie règne dans toute sorte de jeux (ce qui devrait suffire pour nous les faire haïr) tâchons néanmoins d’appuyer encore par de nouvelles raisons, le sujet qui est en question ; ne fût-ce que pour répondre à quelques-uns, qui se prévalent de ce qu’il ne paraît point de loi positive, qui nous défende d’assister aux spectacles :1. […] Enfin si ce divin maître s’explique ainsi dans la loi : Deut.

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