Nos lecteurs pourraient en vérifier les citations dans le livre des Comédiens et du Clergé, aux pages 67, 69, 127, 128, 201, 344, 345, 347, 349, 350 et 351. Dans quelques-uns de ces canons et décrets des conciles, insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, M. de Sénancourt en rapporte les citations suivantes. […] Je n’ai point parlé dans mon livre de la table d’un ministre ; mais si M. de Sénancourt sait raisonner, il doit convenir qu’il avoue par sa dernière phrase, qu’un évêque est plus respectable à la table d’un ministre d’Etat qu’à celle d’un pauvre, ce que je ne prétends ni soutenir, ni contredire. […] Quoi qu’il en soit, je suis surpris que mon adversaire, qui porte aussi le nom de Sénancourt, ait eu la fantaisie de déchirer mon livre des Comédiens et du Clergé sans l’avoir bien compris.
Je vous avoue que, si ces remarques partaient d’un esprit que la passion fît moins parler, et que si elles étaient aussi justes qu’elles sont bien écrites, il serait difficile de trouver un livre plus achevé. Mais vous connaîtrez d’abord que la charité ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir Molière, encore qu’il le mette au commencement de son livre. […] » Il semble, à l’entendre, que les méchants livres soient permis en Italie, et pour venir à bout de ce qu’il souhaite, il blâme le reste de la terre, afin d’élever la France. […] Je ne parle point des louanges du roi, par où elle finit, puisqu’elles ne veulent dire que la même chose que celles qui sont au commencement du livre. […] Son zèle fera sans doute considérer son livre, il passera pour un homme de conscience, les tartufes publieront ses louanges, et, le regardant comme leur vengeur, tâcheront de nous faire condamner, Molière et moi, sans nous entendre.