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299. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Elles sont des caracteres que grave la divine Miséricorde, pour faire lire aux personnes qui ont trop aimé leur teint, que c’est une fleur sujette à se flétrir devant que d’être epanouïe, -qui par conséquent ne mérite pas qu’on la compte au rang des choses que l’on peut aimer. […] La Princesse dans son couvent, dévorée de remords, de dépit, de désespoir, de regret sur la perte de ses deux amans, revint à la dévotion : elle écrivit aux Carmélites, pour leur demander une cellule, sans songer qu’elle avoit un mari qui la réclamoit ; & leurs sages conseils pour le choix des livres qu’elle devoit lire.

300. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

On prétendait par ce moyen amuser innocemment la jeunesse, l’enhardir et la former à parler en public, et pour mieux corriger ces jeunes gens, on chantait dans les entractes des chansons satiriques sur le compte de chaque Séminariste, même des Directeurs, on lisait à haute et intelligible voix des gazettes ecclésiastiques, remplies d’anecdotes de Séminaire les plus propres à les tourner en ridicule, on faisait de petits jeux où on leur disait leurs vérités, pour leur apprendre à éviter la médisance.

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