Mais ce n’est plus l’état de la question ; qu’on lise les paroles, que la mémoire les rappelle, ou qu’on les entende prononcer, ce n’est plus voir en sourd, qui ne sait rien des paroles, & dévine le langage sur les mouvemens, ce qui fait l’éloge de la justesse de la déclamation & de la sagacité du spectateur. […] Tout le public le juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’Auteur a envoyé sa piece, & qui lui a répondu en vers fort médiocres : J’ai lu votre aimable Rosiere, malheur au dur attrabilaire qui lui reproche un doux baiser.
On voit une personne qui écrit par besoin, & voudroit être plaisante ; qui prend au hasard tout ce qui tombe sous sa main, & invente ou ajoute des circonstances factices pour se faire lire. […] L’Abbé, danseur par état, n’a pas lu l’Evangile.