.), rapportent que le Ministre Rousset, qu’elle fit Evêque d’Oleron, s’insinua dans sa cour, lui fit lire la bible traduite en français, et la rendit huguenote, qu’elle composa une tragi-comédie de tout le nouveau Testament, et la fit jouer par des Comédiens, qui pour lui plaire, y mêlèrent une foule de railleries et d’invectives contre le Pape, les Ecclésiastiques et les Moines. […] Il y assistait même quelquefois malgré lui, mais sans y donner aucune attention ; il s’y occupait de choses utiles, lisait, apostillait ses lettres, donnait audience à ceux qui lui présentaient des requêtes ; en un mot il y était comme s’il n’y était pas.
Le jeu fut de tout temps permis pour s'amuser : On ne peut pas toujours travailler, prier, lire ; Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire. […] Je me confie à vous, à peine sais-je lire, j'ai pris cet attirail par prudence et par goût, enfin comme un passe-partout : c'est moins un état qu'un maintien.