/ 479
364. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Que sera-ce d’augmenter les rebelles, de donner le signal du combat dans le lieu saint, pendant le saint Sacrifice ; lancer ces traits empoisonnés sur des personnes pieuses, dont on trouble, dont on détruit peut-être la dévotion, sur des personnes qui venoient recevoir les Sacremens, & qu’on en rend indignes, qui entendoient le Sermon, à qui on en fait perdre tout le fruit ; jusques sur des Ministres, dont on profane les fonctions sacrées. […] Il est vrai qu’il peut n’y avoir que de la légereté, sans dessein de séduire personne, & le péché ne seroit alors que véniel, comme le remarque le même auteur ; mais il est rare que l’intention ne soit criminelle ; quoiqu’il en soit du motif, que le Prêtre qui donne la Communion ne peut démêler, & qu’il a droit de soupçonner mauvais, puisque l’action est mauvaise, le seul état où l’on oseroit paroitre dans le lieu Saint, pour une action si sainte, donne droit d’exclure la personne qui se présente si indécemment.

365. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Les folies sont de tous les temps & de tous les lieux. […] Un Ministre des autels pourroit-il oublier le respect qu’il doit à son Dieu jusqu’à faire porter sa queue dans le lieu saint, quand le saint Sacrement est exposé, quand on le porte en procession ?

/ 479