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83. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Si les chutes estoient frequentes, on pourroit l’éprouver deux ou trois mois, à la fin desquels si on reconnoissoit un veritable amendement causé par la fidelité du penitent, & par la violence qu’il a faire sur soy-mesme, on pourroit luy donner l’absolution, parcequ’il auroit donné des preuves effectives de sa conversion, & de sa penitence : mais s’il ne s’estoit abstenu de tomber dans son peché, que parcequ’il auroit esté eloigné des occasions, sans avoir contribué à cet eloignement ; par exemple, s’il s’estoit trouvé en un lieu, ou avec des personnes qui ne luy en laissoient pas la liberté ; ou s’il estoit tombé dans quelque maladie ; ou s’il estoit arrivé quelque rencontre semblable qui eust eloigné ces occasions, il faudroit alors prendre un plus long delay, pendant lequel on pourroit avec plus de loisir observer si le changement de son cœur seroit veritable. […] Le Confesseur doit témoigner sa fidelité à Dieu, & à son ministere dans cette occasion, demeurant ferme à refuser, ou differer l’absolution, & faisant entendre avec une sainte liberté au penitent, que s’il veut se perdre & se damner, il ne veut pas contribuer à sa perte, ny se damner avec luy : mais il le doit faire en témoignant beaucoup de douceur, de compassion, & de charité paternelle pour son penitent. […] Cette ignorance, ou cette bonne foy pretenduë dans laquelle se trouve le penitent, ne l’excusant point devant Dieu, & ne l’exemptant pas de peché, le Confesseur trahiroit sa conscience s’il l’y laissoit sans l’en avertir ; & c’est en ces occasions qu’il doit prattiquer cette liberté d’esprit dont il a esté parlé cy-dessus.

84. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 74 Bonaparte oppresseur de la liberté et partisan du pouvoir absolu. […] Page 77 Du pouvoir absolu, considéré comme l’ennemi irréconciliable de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des peuples. […] Page 210 Le livre des Crimes de la presse considéré comme l’avant-coureur de l’anéantissement de la liberté de la presse.

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