Enfin, forcé de se retirer, il laisse à la ville la liberté d’être soumise à son Roi.
Si dans les pièces où l’on expose le crime à nos yeux, les scélérats ne sont pas toujours punis, le spectateur est affligé qu’ils ne le soient pas : quand il ne peut en accuser le Poète, toujours obligé de se conformer à l’Histoire, c’est alors, si je puis parler ainsi, l’Histoire elle-même qu’il accuse ; et il se dit en sortant : « Faisons notre devoir, et laissons faire aux Dieux. »i Aussi dans un Spectacle qui laisserait plus de liberté au Poète, dans notre Opéra, par exemple, qui n’est d’ailleurs ni le Spectacle de la vérité ni celui des mœurs, je doute qu’on pardonnât à l’Auteur de laisser jamais le crime impuni.