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415. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

L’Auteur des Lettres Juives, qui aime le théâtre, l’a fréquenté, le connaît bien, et n’est pas scrupuleux.

416. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Mais lorsque des vers galants accompagnent la musique (l’Opéra), la séduction est très grande, elle mène à tout : « Carmen compositum cum suavitate cantus deliniens, capit mentes ad quod voluerit impellit. » Les gens de lettres, gâtés par la douceur et l’harmonie des vers, trouvent ensuite insipide la simplicité des saintes Ecritures et de la religion : « Assueti dulcibus et politis carminibus litterati divinarum Scripturarum sermonem simplicem aspernantur. » On ne goûte que ce qui flatte ; et malheureusement tout ce qui flatte séduit : et n’est-ce pas une des sources de l’irréligion parmi les beaux esprits ?

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