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47. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2

Si nous développons plus en détail ces justes conséquences, nous sommes bien éloignés de vouloir faire des leçons à nos maîtres, nous recevons au contraire avec le plus grand respect toutes celles qu’ils daignent nous donner ; mais sans blesser ce profond respect, il fut toujours permis d’écrire sur les matières de politique.

48. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Cette critique aux yeux du traducteur est une leçon utile aux jeunes poëtes dont on doit lui savoir gré : elle formera leur goût, corrigera les fanfaronnades des écrivains ennemis de la noble simplicité, qui, par les mains espagnoles, a fourni des trésors inépuisables, dont la traduction leur donne la clef. […] Malgré son zele, ses leçons & ses bienfaits, le charitable traducteur a déplu aux coulisses françoises. […] Si c’est-là une bonne école, une pieuse éducation, si ce sont-là des leçons de sagesse, de modestie, d’économie, d’amour de la retraite & du travail, ce n’est pas dans l’Evangile qu’on les trouve. […] La Moriniere, éleve & admirateur du Pere Porée, prit dans ses leçons un fonds de religion & de bonnes mœurs, qui ne souffrit dans toute sa vie que des momens d’éclipse. […] Voici les leçons : elles sont plus antiques que son chêne.

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