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36. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Ainsi quand ils n’avaient assez bien joué au gré de ce Prince des ténèbres, il apparaissait à quelqu’un, et lui commandait d’en avertir le Magistrat, afin de recommencer et rhabiller les fautes, menaçant de peste et de tout malheur, si on y faillait. […] Ces fondements posés, il sera aisé de vider notre question ; à savoir, S’il est permis de jouer Comédies, Tragédies, et autres tels jeux, en l’Eglise Chrétienne. […] Et certes la modestie, et l’ordre de nature, ne doivent pas être gardés seulement en l’Eglise, mais en tout lieu, principalement en compagnie, qui n’est jamais petite, aux lieux où se jouent Comédies ou Tragédies. […] Sempronius Sophus répudia sa femme, pour avoir vu jouer des jeux à son désudt ; Et ajoute l’historienVa. […] [NDE] comprendre : si elle défend de les étudier, elle défend encore bien plus de les jouer en public.

37. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

qu’il a représenté des comédies au collège, et, pour tirer avantage de tout à son ordinaire, qu’il y jouait les premiers rôles, et qu’il y était « maître ouvrier ». […] Plusieurs même très peu populeuses ont le leur, et dans les petites villes il y a toujours quelques gens officieux qui jouent des pièces. […] Nous avons vu que les Clercs des Procureurs s’avisèrent de composer et de jouer des pièces qui ne furent d’abord que des mystères, qu’on déguisa sous le nom de moralités. […] La nouvelle comédie leur a si peu succédé, qu’elle a joué longtemps sur des théâtres différents, qu’elle a eu des procès avec eux, les a vaincus et chassés, et a acheté leur hôtel. […] Il ajoute : Le Parlement leur défendit de jouer, mais ils obtinrent des lettres patentes pour qu’il leur fût permis de le faire, malgré le Parlement.

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