Il propose comme une grande difficulté dans l'instruction qu'il nous donne touchant la modestie, « Que les Histrions semblent pécher contre cette vertu par l'excès du divertissement, en ce qu'ils n'ont point d'autre pensée en toute leur vie que de jouer.
Qu’on ne fasse donc point ce tort à Saint Thomas, de le faire auteur d’un si visible relâchement de la discipline : c’est assez de l’avoir fait sans qu’il y pensât, le défenseur de la comédie ; sans encore lui faire dire, qu’on la peut jouer dans le carême, quoiqu’il n’y ait pas un seul mot dans tous ses ouvrages qui tende à cela de près ou de loin ; et qu’au contraire il ait enseigné si expressément que les spectacles publics répugnent à l’esprit de pénitence que l’église veut renouveler dans le carême.