Scéniques où les crimes des Dieux sont récités, joués et chantés, sont faits en leur honneur et comptés entre les choses divines ; ils les ont désirés, ils les ont commandés avec violence, ils ont prédit de grandes ruines, s'ils n'étaient faits, ils ont sévèrement puni ceux qui en ont négligé quelque cérémonie et ils ont fait connaître que leur colère en était apaisée, comme il arriva à ce villageois Latinus, ou plutôt Attinius, auquel il fut révélé trois fois en songe de refaire les Jeux Romains. » Il n'était donc pas étrange que leurs Prêtres y fussent toujours présents et qu'ils en donnassent tous les ordres nécessaires ; celui de Cérès Chamynein Æliac. […] Il ajoute que tous les combats des Grecs, soit pour l'exercice de chanter et jouer des instruments, soit pour éprouver la force du corps, n'ont point d'autres chefs que les Démons, et que tout ce qui plaît aux yeux, ou qui flatte les oreilles au Théâtre, n'a point d'autre sujet que le respect qu'ils ont voulu rendre à quelques fausses Divinités, ou à des morts.
Quel rôle jouerait la virginité dans un pays ennemi, où de toutes parts on la poursuit, on la joue, on lui rend des pièges ?